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1. Clemenceau défenseur de l'amnistie des communards⚓
La Commune de Paris est un gouvernement révolutionnaire insurrectionnel qui a duré de mars à mai 1871. Épouvanté par la violence et l'illégalité des actions des « communards », Clemenceau, alors maire du 18e arrondissement de Paris, s'oppose dès le début au gouvernement de la Commune. Pourtant, il condamne la répression sanglante des insurgés par l'armée et défend leur amnistie en tant que député élu en 1876.
2. L'AFFAIRE DREYFUS, UNE INJUSTICE⚓
L'affaire Dreyfus a profondément marqué la vie politique et sociale de la France à la fin du XIXe siècle. C'est l'une des plus grandes erreurs judiciaires couverte au nom de la « raison d'État ». Pendant plus de 12 ans elle est le sujet de nombreux articles qui vont violemment s'opposer. Depuis l'adoption des lois sur la liberté de la presse en 1881, la presse devient un véritable instrument de mobilisation politique. Bon marché, elle bénéficie de la politique scolaire de la IIIe République et voit son nombre de lecteurs sans cesse augmenter.
3. CLEMENCEAU, UN ANTIDREYFUSARD DEVENU DREYFUSARD ACHARNÉ⚓
Clemenceau n'ayant plus de fonction politique depuis sa défaite aux élections, il se consacre au journalisme et s'intéresse à l'affaire Dreyfus au point de s'y engager personnellement. Il écrit plusieurs centaines d'articles sur le sujet. Son opinion évolue face aux rebondissements de l'affaire.
4. CLEMENCEAU ET LA GAUCHE. ORDRE OU RÉVOLUTION ?⚓
Au début du XXe siècle, différentes familles politiques incarnent la « gauche ». D'abord, le courant « radical », auquel appartient Clemenceau, qui domine largement la vie politique à la fin du XIXe siècle. Peu à peu, des courants plus contestataires et subversifs émergent : socialisme et anarchisme. Les radicaux se trouvent par conséquent politiquement « recentrés ». Désormais organisés en partis politiques ou syndicats, ces différentes familles se divisent et parfois s'affrontent violemment. Ainsi, Clemenceau, chef du gouvernement de 1906 à 1909, doit faire face à une opposition active de la partie la plus révolutionnaire de la gauche.
5. CLEMENCEAU, « PREMIER FLIC DE FRANCE »⚓
À 65 ans, Clemenceau devient ministre de l'Intérieur en mars 1906. En octobre, il cumule cette fonction avec celle de président du Conseil (1er ministre) jusqu'en 1909. Il est alors confronté à une forte contestation syndicale qui organise de nombreuses grèves occasionnant ainsi des heurts entre les forces de l'ordre et les manifestants. La police devient le bras armé de l'ordre républicain contre la révolution. Avec détermination, il assume cette évolution et déclare : « Je suis le 1er flic de France. »